" Nous ne sommes pas nés seulement de notre mère. La Terre aussi est notre mère qui pénètre en nous jour après jour avec chaque bouchée que nous mangeons "
Paracelse (alchimistre, astrologue et médecin suisse 1493-1541)

 

 

Afin d’éclaircir un peu la nébuleuse des termes relatifs aux origines et aux garanties, voici quelques définitions et logos en alimentaire, qui aideront à orienter vos choix.

 

Définitions

Agriculture biologique

Il n'existe pas d'agriculture « biologique » à proprement dit.

Le terme est apparu vers 1950, par opposition au système de production agricole qualifié de système productiviste par sa logique, ou qualifié de chimique en raison de son usage des produits de synthèse (engrais, et produits phytosanitaires : pesticides, herbicides, insecticides ou fongicides …). Ce système étant souvent considéré comme dangereux pour la Terre (pollutions...), et non durable, on parle maintenant d'agriculture "conventionnelle", face à l'agriculture biologique.

Source : Wikipedia (fr.wikipedia.org/wiki/Accueil)

L'agriculture biologique est basée sur la gestion rationnelle de la fraction du sol, dans le respect des cycles biologiques et de l'environnement, tenant compte des connaissances en écologie pour une production de qualité, équilibrée, plus autonome, plus économe et non polluante. Les fondements théoriques de l'agriculture biologique s'appuie sur des fondements qui utilisent les notions élémentaires de :

  • système : il ne s'agit pas de nourrir directement la plante, mais de fonctionner avec tout l'écosystème air-eau-sol-plantes-animaux sans le forcer ;
  • respect des éléments naturels : nourrir une vache avec de l'herbe, et non avec des concentrés contenant des sous-produits animaux entre autres ;
  • l'équilibre : avec l'environnement ;
  • la diversité : des espèces qui font la complémentarité donc l'équilibre ;
  • conserver l'autonomie : des êtres humains en fonction du contexte et des équilibres en place (du fait du respect des règles immuables).

L'agriculture raisonnée

Correspond à des démarches globales de gestion d'exploitation qui visent à renforcer les impacts positifs des pratiques agricoles sur l'environnement et à en réduire les effets négatifs ; sans remettre en cause la rentabilité économique des exploitations. Les modes de production raisonnés peuvent faciliter la maîtrise des risques sanitaires et contribuer à l'amélioration du bien-être animal. Ils permettent également de contribuer à l'amélioration des conditions de travail.

L'agriculture traditionnelle

Désigne un mode de production ne faisant pas uniquement appel à des méthodes dites biologiques. Parfois désignées à tort d'agriculture conventionnelle.

L'agriculture intensive

L'agriculture intensive cherche à maximiser la production à moindre coût, par la mécanisation, la sélection animale et végétale et l'usage optimum d'engrais chimiques, de traitements herbicides, de fongicides, d'insecticides, de régulateurs de croissance… Elle fait appel aux moyens fournis par la technique moderne, machinisme agricole, sélection génétique, irrigation et drainage des sols, culture sous serre et culture hors-sol, etc..

Elle se caractérise souvent par la monoculture, qui n'est généralement pas recommandée. En effet, le retour de la même culture sur les mêmes parcelles plusieurs années de suite peut entraîner des effets négatifs par suite de l'épuisement de certains éléments nutritifs du sol et par le développement excessif de certains ennemis des cultures (parasites, ravageurs, maladies...). Ce qui génère le recours aux produits de synthèse.

La monoculture peut aussi être une gêne pour la biodiversité, si une espèce choisie est développée dans des quantités trop importantes elle peut perturber un écosystème.

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Logos

1- Productions garanties :

2- Origines garanties :

3- Logos privés :

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